Les actualités immobilières de la rentrée 2025
Article rédigé par Isabelle LANTHONY, le 1 octobre 2025.

Entre changements actés et réformes reportées, cette rentrée 2025 est marquée par plusieurs annonces concernant le logement, notamment à propos de la rénovation énergétique et des propriétaires bailleurs. Notre article fait le point sur les trois actualités-clés de la rentrée.
Sommaire : |
Ce qu’il faut retenir :
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DU NOUVEAU POUR LE DIAGNOSTIC DE PERFORMANCE ÉNERGÉTIQUE
Un nouveau mode de calcul du DPE en 2026
Un nouveau mode de calcul du Diagnostic de Performance Énergétique (DPE) entrera en vigueur le 1er janvier 2026. Son objectif : réduire la pénalisation des logements chauffés à l’électricité, notamment les petites surfaces, qui représentent une large part des passoires thermiques.
Grâce à ce nouveau mode de calcul, la consommation énergétique des logements chauffés à l’électricité sera revue à la baisse, améliorant ainsi leur note sur le DPE.
Le gouvernement estime qu’environ 850 000 logements classés F ou G sur le DPE pourraient remonter en E ou mieux, sans avoir à réaliser de travaux.
Vous souhaitez savoir si la note de votre logement va s’améliorer ? L’Agence de la transition écologique (ADEME) met à votre disposition un simulateur (en plus de celui de Casam qui était déjà disponible).
Lisez notre précédent article pour tout savoir sur ce nouveau mode de calcul du DPE. |
DPE : des contrôles renforcés pour les diagnostiqueurs
Depuis le 1er octobre 2025, les diagnostiqueurs ne peuvent plus réaliser plus de 1 000 DPE sur une période glissante de 12 mois, sous peine d’être suspendus (sauf en cas de justification recevable).
Cette mesure vise à lutter contre les abus qui ont terni l’image du DPE. Cet outil, essentiel dans la politique énergétique du logement, continue en effet de susciter des critiques : résultats variables d’un professionnel à l’autre, notations faussées pour faciliter la vente d’un logement ou pour ne pas impacter son prix…
MAPRIMERÉNOV’ DE RETOUR DEPUIS LE 30 SEPTEMBRE
Suspendue depuis le 23 juin dernier, MaPrimeRénov’ est de nouveau accessible depuis ce mardi 30 septembre. Le gouvernement avait mis en pause ce dispositif d’aide à la rénovation énergétique en raison d’un afflux massif de demandes ayant entraîné d’importants retards de traitement, et d’une hausse significative des fraudes.
Mais ne criez pas victoire trop vite si vous espériez en profiter, car MaPrimeRénov’ revient dans une version largement recentrée et plus restrictive :
- Seuls les logements classés E, F ou G sur le DPE sont actuellement éligibles à cette aide ;
- MaPrimeRénov’ est pour l’instant réservée aux ménages aux revenus très modestes. Les revenus modestes pourraient également y avoir à nouveau accès en fonction du volume de dossiers reçus ;
- 13 000 dossiers maximum seront acceptés d’ici la fin de l’année. Une fois ce seuil atteint, les demandes seront suspendues jusqu’à début 2026 ;
- Les plafonds de dépenses de travaux subventionnées sont abaissés à 40 000 € pour un gain de trois classes énergétiques, et à 30 000 € pour un gain de deux classes ;
- Le bonus de 10 % accordé lorsque les travaux permettaient à un logement de sortir du statut de passoire thermique est supprimé.
À noter qu’à partir du 1er janvier 2026, certains travaux par geste ne seront plus éligibles à MaPrimeRénov’ : l’isolation des murs et l’installation de chaudières biomasses.
Testez votre éligibilité à MaPrimeRénov’ avec le simulateur du site Service Public. |
LE STATUT DU BAILLEUR PRIVÉ DANS L’ATTENTE
Attendu comme un levier pour relancer l’investissement locatif, le futur statut du bailleur privé devait être inscrit dans le projet de loi de finances pour 2026. Mais depuis le refus de confiance qui a provoqué la chute du gouvernement Bayrou, son avenir reste incertain.
Ce nouveau statut visait à rendre l’investissement locatif plus attractif, en permettant aux propriétaires de déduire fiscalement une partie du prix d’achat de leur bien.
L’amortissement prévu serait de 5 % par an pour un bien neuf et 4 % par an pour un bien ancien (à condition de réaliser des travaux représentant au moins 15 % du prix d’achat).
En contrepartie, les bailleurs devraient respecter un plafond de loyer (inférieur aux prix du marché) et des critères de performance énergétique. Des bonus fiscaux seraient également envisagés, notamment une exonération d’IFI pour les biens loués ou encore une exonération de plus-value après 20 ans de détention.
Reste à savoir si ce dispositif sera repris par le prochain gouvernement. Pour de nombreux investisseurs et professionnels du secteur, ce nouveau cadre fiscal pourrait être un signal fort pour relancer l’offre locative et encourager la location longue durée.
LA GESTION LOCATIVE, LE REMÈDE CONTRE L’INCERTITUDE DU MARCHÉ IMMOBILIER
Dans un secteur immobilier toujours en tension, la gestion locative reste un levier stratégique pour pérenniser l’activité d’une agence. Quelle que soit la conjoncture, la demande de logements à louer reste constante, et les bailleurs ont plus que jamais besoin d’un accompagnement fiable et réactif.
Vous ne proposez pas de service de gestion locative ? LE SERVICE DE GESTION peut le faire pour vous avec notre offre de gestion locative externalisée :
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